Pour pouvoir bénéficier du tarif réduit sur ce spectacle, vous devez être domicilié(e) à Lesquin et vous faire établir une carte « Lesquin Culture ». Pour ce faire, présentez-vous à l’accueil du Centre Culturel muni d’une attestation de domicile de moins de trois mois. Chaque carte coûte 2€.


Elle est nominative et valable pour une durée d’un an (de date à date). La carte est dotée d’un numéro et permet l’achat d’un (et un seul) billet à tarif réduit par spectacle. Ces billets à tarif réduit peuvent être achetés à l’accueil du Centre ou en ligne sur le site de notre partenaire billetterie Weezevent.


vendredi 16 octobre 2020 à 20h00
Auditorium
Concert

Theo Hakola

Tarif plein : 10€ (+ éventuels frais techniques) Tarif Lesquin Culture : 6€ (+ éventuels frais techniques)

Pour pouvoir bénéficier du tarif réduit sur ce spectacle, vous devez être domicilié(e) à Lesquin et vous faire établir une carte « Lesquin Culture ». Pour ce faire, présentez-vous à l’accueil du Centre Culturel muni d’une attestation de domicile de moins de trois mois. Chaque carte coûte 2€.

Elle est nominative et valable pour une durée d’un an (de date à date). La carte est dotée d’un numéro et permet l’achat d’un (et un seul) billet à tarif réduit par spectacle. Ces billets à tarif réduit peuvent être achetés à l’accueil du Centre ou en ligne sur le site de notre partenaire billetterie Weezevent.

Romancier, acteur, producteur, réalisateur, homme de théâtre, journaliste, poète, globe-trotter… c’est peu dire que les personnalités sont nombreuses à cohabiter dans l’énigmatique et diaphane silhouette de Theo Hakola. Parmi toutes celles-ci, c’est certainement l’homme de musique qui a la part du lion. Et la plus grande reconnaissance d’un public qui le suit depuis les années 80 et les débuts tonitruants de Passion Fodder et Orchestre Rouge. Aujourd’hui, « Water is Wet », huitième album solo, se pose comme une évidence à l’instar de la douce ironie de son titre, référence en trompe-l’oeil aux jeux de faux-semblants de notre époque et à la nécessité vitale et orwellienne de distinguer le vrai de l’affabulation. Une évidence au charme subtilement anachronique où le parti pris artistique est celui de ballades rock organiques matinées d’americana, construites autour d’une guitare électrique omniprésente et du chant lancinant de son auteur, improbable crooner entre Tom Verlaine et Chris Isaak, dont l’œuvre continue bien sûr de rappeler son lien à celles de Bob Dylan ou de Nick Cave. Déclarations d’amour à l’arrogance assumée, chansons de rupture emblématiques, charges politiques frontales, pieds de nez à la bienséance, clins d’oeil multiples parsèment l’album, qui coule en une longue rivière sauvage avec ce phrasé flegmatique caractéristique d’un dandy du siècle. Toujours servies par le sens de la formule fatale et le sarcasme railleur d’un homme qui a traversé de nombreuses vies, les paroles, souvent truculentes, sont évidemment au rendez-vous de ce nouveau disque, qui est aussi celui d’un grand écrivain s’interrogeant sur son époque – et notamment la situation politique de son pays de naissance, les USA, tout comme son dernier roman Idaho Babylone (Actes Sud).. Si l’eau mouille indéniablement, elle n’a pas éteint la flamme de Theo Hakola