Pour bénéficier du tarif « Lesquin Culture », vous devez être détenteur de la carte « Lesquin Culture », carte individuelle (et donc incessible) réservée aux habitants de la ville de Lesquin, vendue 2€ et valable un an (de date à date).


Pour vous faire établir votre carte, présentez-vous à l’accueil du centre culturel muni(e) d’un justificatif de domicile.


dimanche 12 février 2017 à 16h00
Salle de spectacles
jeune public

Ignatus et les Frères Makouaya

chanson, musique africaine
Tarif plein : 5€ Tarif Lesquin Culture : 3€

Pour bénéficier du tarif « Lesquin Culture », vous devez être détenteur de la carte « Lesquin Culture », carte individuelle (et donc incessible) réservée aux habitants de la ville de Lesquin, vendue 2€ et valable un an (de date à date).

Pour vous faire établir votre carte, présentez-vous à l’accueil du centre culturel muni(e) d’un justificatif de domicile.

« Et comment vous faites, chez vous ? », l’histoire d’une belle rencontre entre musiques africaines et européennes.
Dans ce spectacle, les frères Makouaya et Ignatus explorent avec étonnement les nombreuses différences de pratique entre les musiciens africains et européens : les instruments, la transmission du savoir, la notation de la musique, l’approche harmonique et rythmique, la place de la musique et du musicien dans la société … Petit à petit, ils se rapprochent et marient leurs musiques.
Un spectacle à la fois drôle, vivant et instructif, adapté aux enfants à partir de 6 ans, mais aussi conçu pour que les adultes ne s’y ennuient pas.

IGNATUS

Ignatus est auteur-compositeur-interprète. Il commence sa carrière au début des années 90 avec le duo « Les Objets » avant de démarrer une carrière solo sous le pseudonyme d’ »ignatus » en 1996. Il crée alors sa structure sur laquelle il sortira 4 albums solos. Très vite, il se fait remarquer par une démarche originale. C’est ainsi qu’il crée des instruments équipés de capteurs destinés à déclencher des « samples », ou qu’il produit des clips en animation qui vont faire le tour des festivals. Son monde de chanson est fait d’humour et de poésie. Sa démarche artistique est entièrement tournée vers les rencontres et les mariages artistiques : avec la pop dans « Les Objets », avec l’électronique pour « ignatus », avec les musique africaine avec les frères Makouaya, avec la musique électroacoustique pour son dernier projet [e.pɔk]. Il a beaucoup voyagé, en Inde par exemple où il a appris la flûte, mais aussi en France qu’il a traversé à pied du nord au sud.

AMOUR MAKOUAYA

En plus d’être musicien et conteur, Amour Makouaya est aussi luthier (guitare) et fabricant de divers instruments de musique africains qu’il utilise lors de ses prestations. Il a appris les techniques traditionnelles de jeu des instruments de musique du Congo auprès des anciens comme Antoine Moundanda et Dépéo (son arrière grand-père) qui fut l’un des premier à avoir utilisé la sanza dans la musique moderne congolaise. De son côté, Jacques Malanda lui a révélé les secrets de facture traditionnelle des instruments de musique kôngo (son ethnie d’origine). Il a, en outre, suivi des études de littérature et civilisation africaine à l’Université de Brazzaville. En 2001, grâce à une bourse de l’Unesco, Amour Makouaya quitte avec son frère son Congo natal pour venir suivre en France une formation de lutherie. Ayant acquis les techniques de fabrication de guitares occidentales, il commence alors un projet de rencontre culturelle (Afrique – Europe) en créant des instruments de musique métissés. Depuis 2004, il anime des ateliers de pratique instrumentale des musiques à transmission orale à la Cité de la Musique de Paris.

CHRISTIAN MAKOUAYA

Originaire du Congo-Brazzaville et résidant en France depuis plus de douze ans, Christian Makouaya est musicien, conteur, mais également fabricant d’instruments de musique africains. Les instruments qu’il utilise pendant ses prestations sont de sa propre facture.. Arrière petit-fils de Dépéo (précurseur de l’usage de la sanza dans la musique moderne congolaise)  Christian Makouaya a appris les traditions musicales et les techniques de fabrication d’instruments de musique des kôngo (son ethnie d’origine) auprès des anciens notamment Antoine Moundanda et Jacques Malanda. Après ses études de littérature et civilisation africaines à Brazzaville, il obtient une bourse de l’Unesco en 2001 pour suivre une formation de lutherie occidentale orientée vers la fabrication de guitares. Cela lui permettra plus tard de mettre en place, avec son frère, un projet de métissage culturel (Afrique-Occident) par le biais de la musique et de la facture d’instruments. Depuis 2004, il anime des ateliers de pratique instrumentale des musiques à transmission orale à la Cité de la Musique de Paris.