Mortel tandem Marie Vermande-Lherme
C’est un gars qui croise Nazeman (le pire intello), qui l’appelle. Il veut qu’il cache le corps du SDF qu’il a pris en cobaye, sauf que c’était une star, il n’était pas mort et il veut se venger car son BFF et sa copine l’ont trahi. Pendant que lui travaillait, eux se reposaient. Il avait pris un rendez-vous, ils ont avancé le rendez-vous. La star n’était pas là, elle avait tellement travaillé que là elle dormait. Son BFF et sa copine sont devenus chefs de l’entreprise, et l’ont viré. Le gars (Florian) a une envie folle de taper Nazeman mais il est amoureux de sa soeur, la belle Marina. D’ailleurs elle participe à la vengeance de la star, elle fait les costumes.
Vont-ils reprendre la boîte et est-ce que Marina et Florian vont fuir ensemble ?
C’était drôle, il y avait du romantisme et du suspense et ça J’ADORE.
#Suspense #Vengeance #Romantique #Drôle
Les clans du ciel. Tome 1, La quête d'Ellie Jessica Khoury
C’est l’histoire d’Ellie qui voulait devenir une Aile d’Or pour faire honneur à ses parents tués par les gargouilles du ciel. Ellie, Clan des Moineaux, fait partie des inférieurs. Cela sera plus dur pour elle de devenir une Aile d’Or. En écoutant son coeur, réussira-t-elle à honorer ses parents ? Va-t-elle être pourchassée ? Quelle sera la suite de son histoire ?
Retournements de situation, moments stressants, moments émouvants…
#Amitié #Courage #Empathie #Entraide
Les soeurs Lakotas Benoît Séverac
Bearfoot et ses petites sœurs sont amérindiennes et vivent aux USA dans une réserve indienne où règne la pauvreté, la drogue, etc. Bearfoot, qui adore étudier, n’a pas beaucoup de voies qui s’ouvrent à elle dans la petite réserve. Alors, quand elle apprend que leur mère va rester en prison pendant un an, laissant ses sœurs et elle temporairement orphelines, Bearfoot voit cela comme un signe pour enfin prendre son destin en main. Elle décide donc d’embarquer ses sœurs dans un road trip à travers les USA, à destination de la Californie où elle espère trouver du travail pour subvenir à leurs besoins pendant un an. Mais le trajet s’avère compliqué, puisque la jeune fille n’a presque pas d’argent et ne peut compter que sur elle-même… Heureusement, elle va rencontrer sur sa route des personnes qui vont l’aider, voire même qui pourront la sauver !
Bearfoot et ses sœurs vont-elles réussir leur traversée des USA, et vont-elles réussir à survivre seules pendant une année entière ? Vous le saurez en lisant ce livre !
J’ai bien aimé ce livre, il m’a permis d’en apprendre plus sur les amérindiens, leurs conditions de vie et tout le racisme qu’ils subissent encore aujourd’hui dans leur pays. Cela m’a fait réaliser que j’avais beaucoup de chance de vivre dans un pays où l’on ne me juge pas par rapport à ma couleur de peau. De plus, Bearfoot a un petit handicap au pied, et ce livre nous ouvre les yeux sur toutes les contraintes de la vie quotidienne qu’une personne porteuse de handicap doit subir, mais aussi ce que cela peut leur faire ressentir. Ce handicap permet au roman d’être encore plus crédible : en effet, rien n’est tout beau tout rose, ce qui n’empêche pas que des choses chouettes vont arriver aux filles (spoil : l’histoire se termine très bien, tout s’arrange).
Le personnage de Bearfoot m’a beaucoup plu. Elle est très courageuse et ne baisse jamais les bras, même si la situation semble désespérée. Sa relation avec ses petites sœurs est très belle et très forte : elle veut à tout prix les protéger et est prête à tout pour elles. Ses sœurs, quant à elle, lui font une confiance aveugle et la considèrent comme une deuxième mère. Ce lien qui unit les 3 filles semble donc indestructibles et leur permet de venir à bout des épreuves qui se dressent sur leur chemin.
Autre chose que j’ai aimé dans ce livre est l’espoir permanent qui anime les 3 filles. Même si elles ne savent pas où est-ce qu’elles dormiront le lendemain ni même si elles pourraient manger à leur faim, elles continuent d’y croire et profitent des petites choses, des petites victoires. L’espoir d’une vie meilleure est le but de leur quête et la trame de ce roman.
Elisabeth sous les toits. Tome 1. Vincent Cuvellier & Guillaume Bianco
Elisabeth s’est enfui de l’orphelinat et part à Paris pour retrouver ses parents. Elle rencontre des clochards qui vont l’aider dans ses recherches. Au dos de la photo de ses parents, il y a une adresse et elle y va, découvrant leur habitat. Pour survivre, elle va se faufiler en cachette et va se faire à manger. Mais attention ! Dans l’immeuble, il y a des abominables Smolls et il y a plusieurs maisons donc plusieurs personnes ! Elle s’est même fait un ami fantôme. Elle travaille les nuits dans un marché et aide des femmes qui la payent. Et son argent, elle le donne à quelqu’un qui a un ami qui connait un tueur qui connait son père. Mais le tueur va se faire exécuter le lendemain. Il ne veut livrer l’information que en échange d’une chanson qu’Elisabeth ne connait pas. Et ils n’ont ni CD ni appareil à musique. Une dame va chanter la chanson et le tueur lui dit tout !!! Et le président un peu fou (il se baigne avec les canards, va sur le caniveau en pyjama) lui dit que le tueur ne sera pas exécuté ! Le père était gardien de prison et a arrêté le tueur.
Le fabricant de larmes. Tome 1. Erin Doom
Pour Nica, dix sept ans, tout va pour le mieux… Enfin presque. Elle vient d’être adoptée et peut donc partir loin de l’orphelinat et de sa terrifiante légende du fabricant de larmes. Du moins, c’est ce qu’elle pense. Jusqu’à ce qu’elle apprenne que Rigel, l’orphelin mystérieux avec qui elle a grandi, a lui aussi été adopté. Nica se sent alors rejetée, seule… Car elle est belle, certes, mais il l’est bien plus qu’elle. Elle est studieuse, mais il réussit mieux qu’elle. Elle est souriante et bienveillante, mais il est celui qui attire tous les regards, même le sien. Elle l’admire,mais ce n’est que de la haine qu’elle lui inspire. « Reste loin de moi », et c’est ce qu’elle compte faire. Car qui irait se jeter dans les pièges du fabricant de larmes de lui-même ?
Super histoire avec quelques longueurs, mais très détaillée. Les émotions sont particulièrement bien retranscrites, quoiqu’elles paraissent parfois un peu excessives. J’ai beaucoup apprécié les tournures un peu plus poétiques en fin de chapitre. Mais j’ai eu un peu de mal avec le personnage principal : trop naïve, trop renfermée (not like the other girl vibes). L’atmosphère était très lourde, ce qui contraste un peu trop avec les passages avec sa nouvelle amie, très légers. Ces derniers paraissent d’ailleurs inutiles, ils n’apportent rien à l’histoire.
Quant à la romance, je ne comprends pas trop : tomber amoureuse de celui qui l’a harcelée lorsqu’elle était plus jeune et qui la terrifie pour le plaisir (tire les cheveux, la frappe, aime la voir pleurer et souffrir) mais refuse qu’un autre pose les yeux sur elle et ne peut supporter son toucher –> relation plus que malsaine.
Alors la tension entre les deux personnages est palpable mais la façon dont elle est construite est juste improbable et malsain. Tout au long du roman, une relation de domination se dessine entre les deux par laquelle le personnage principal, Nica, se laisse envahir. Elle apparaît, à mon goût, trop enfantin pour avoir dix-sept ans alors que l’orphelinat a tendance à faire mûrir de façon rapide les enfants. Son comportement est lui aussi assez contradictoire.
Rigel, le personnage masculin, est juste détestable, même si l’on sent bien que l’auteur essaie d’excuser ou au moins d’expliquer son comportement. On ne sait rien sur lui, et cela ne change pas même avec la présence de passages à son point de vue.
Mais l’atmosphère est tout de même très bien installée, avec des descriptions très précises mais pas trop imposantes ou longues.
Bilan : Une histoire très intéressante / Un décor très bien posé / Une atmosphère très bien décrite MAIS des personnages excécrables (vus, vus et revus : le garçon sombre et mystérieux VS la fille naïve et bienveillante) / et des détails, parties de l’histoire inutiles (« le fabricant de larmes » : pourquoi en faire le titre ?)