Pour pouvoir bénéficier du tarif réduit sur ce spectacle, vous devez être domicilié(e) à Lesquin et vous faire établir une carte « Lesquin Culture ». Pour ce faire, présentez-vous à l’accueil du Centre Culturel muni d’une attestation de domicile de moins de trois mois. Chaque carte coûte 2€.


Elle est nominative et valable pour une durée d’un an (de date à date). La carte est dotée d’un numéro et permet l’achat d’un (et un seul) billet à tarif réduit par spectacle. Ces billets à tarif réduit peuvent être achetés à l’accueil du Centre ou en ligne sur le site de notre partenaire billetterie Weezevent.


samedi 4 octobre 2025 à 20h00
Auditorium
Concert

CARLO « SuperEgo » PODDIGHE + HARVEST – la moisson éternelle

Tarif plein : 12€ Tarif Lesquin Culture : 8€ (+ éventuels frais technique d'achat en ligne de 0.99€ par billet)

Pour pouvoir bénéficier du tarif réduit sur ce spectacle, vous devez être domicilié(e) à Lesquin et vous faire établir une carte « Lesquin Culture ». Pour ce faire, présentez-vous à l’accueil du Centre Culturel muni d’une attestation de domicile de moins de trois mois. Chaque carte coûte 2€.

Elle est nominative et valable pour une durée d’un an (de date à date). La carte est dotée d’un numéro et permet l’achat d’un (et un seul) billet à tarif réduit par spectacle. Ces billets à tarif réduit peuvent être achetés à l’accueil du Centre ou en ligne sur le site de notre partenaire billetterie Weezevent.

Renaud, en 1977, clamait « je suis une bande de jeunes à moi tout seul ». La formule semble inventée pour le musicien italien Carlo Poddighe, leader d’un groupe de rock dont il est l’unique membre. Chanteur, guitariste, claviériste, batteur : notre homme fait tout lui-même, en simultané, sans l’aide d’aucune machine, playback ou looper ! Doté d’un sens de la coordination motrice qu’on croise plus fréquemment chez les pieuvres ou les jongleurs de haut niveau, Carlo interprète avec une grâce déconcertante des tubes de l’histoire du rock ou de la pop music, de Neil Young aux Beatles, des premiers Pink Floyd aux classiques de Led Zeppelin. Sa technique singulière lui permet de jouer simultanément de la batterie et de la guitare d’une façon inédite et prodigieuse. Il avait laissé tous les spectateurs sans voix lors de sa première venue à Lesquin il y a un an et demi, le voilà de retour pour une soirée exceptionnelle qu’on vous conseille amicalement de ne pas rater.

1971, Neil Young n’a que 24 ans mais semble être à l’automne de sa vie. Epuisé par plusieurs années de rock’n’roll, il décide de se retirer un temps de la scène. De cette retraite jaillit pourtant « Harvest » (la moisson), son quatrième album avec lequel il récoltera malgré lui son plus grand succès. Le disque, alternant chansons folk douces, ballades rock country et mélopées symphoniques, livre dans une poésie brute et mélancolique, le bilan d’un homme prématurément usé, auquel toute la jeunesse s’identifie. Le Canadien devient alors et depuis une figure tutélaire pour des générations de jeunes musiciens qui n’en finissent pas de se nourrir de cette oeuvre fertile. Le musicien nordiste Julien Biget, adepte parmi tant d’autres, décide de s’arrêter un temps sur l’empreinte vivace que le chanteur canadien a pu avoir sur lui. Trente ans après avoir lui-même découvert l’album mythique, il entreprend, le temps d’un concert, de raviver la mémoire et le plaisir de ce premier émoi musical en se prêtant sans couverture à l’exercice de la Cover arrangée. Loin de tout hommage mimétique, Julien Biget livre ici son souvenir, sa propre récolte des chansons d’Harvest, dans un paysage et un champ sonore singuliers. Il rassemble pour l’occasion JB Hoste (Red Banjo) et Mathis Heyman (Jungle Sauce), un trio éphémère de musiciens moissonneurs d’un jour, pour célébrer, avant l’automne, la récolte renouvelée d’une oeuvre éternelle.