Dans le cadre du Festival « Intercommun’HILAR’ité » associant les villes de Hellemmes, Lesquin, Lezennes, Ronchin, Templemars et Vendeville.


Réservations et renseignements :


03 20 34 28 59


06 19 78 12 35


 


vendredi 14 octobre 2016 à 20h00
Salle de spectacles
Humour

Les Frères Taloche + Quentin Vanaverbecq

10€ (Attention : Le Centre ne vend pas de billets ! Réservations au 03 20 34 28 59 et au 06 19 78 12 35)

Dans le cadre du Festival « Intercommun’HILAR’ité » associant les villes de Hellemmes, Lesquin, Lezennes, Ronchin, Templemars et Vendeville.

Réservations et renseignements :

03 20 34 28 59

06 19 78 12 35

 

Les frères Taloche viennent donc de fêter leurs vingt ans d’existence, copieusement et en grandes pompes, de clowns comme il se doit… Vingt ans déjà ? Encore que dans leur cas, je ne suis même pas tout à fait sûr qu’ils aient seulement atteint l’âge de raison ! Quoi qu’il en soit, il était clair que l’heure des grandes interrogations et des grandes décisions un tantinet adultes avait bel et bien sonné. Et tout d’abord, comme pour tout artiste, celle de sans cesse se remettre en question en ne craignant pas, à chaque fois, de remettre les compteurs à zéro. Pour nos deux compères, après avoir décliné avec succès l’art du sketch et du numéro sous toutes leurs coutures, un renouveau, voire un bouleversement dans la forme semblait s’imposer. C’est ainsi que leur envie commune, aussi profonde que secrète, de tendre un jour vers le théâtre les a assez vite conduits vers moi, ce dont avant tout, je me suis tout de suite et profondément réjoui ! Cependant, il m’a très vite semblé opportun de les alerter sur la difficulté qu’il y aurait à trouver une pièce qui leur permette de s’aventurer dans de nouveaux sentiers, et par là même de surprendre judicieusement leur public, tout en restant très vigilant sur le fait de ne jamais s’éloigner de ce qui fait la singularité, la sève et le charme de leur duo. Aussi, après quelques tentatives d’explorations de plusieurs œuvres préexistantes mais infructueuses, les frères Taloche ont ils pris l’initiative de s’enfermer pour s’essayer à la chose, en toute innocence. Et quelle ne fut pas ma surprise quand je découvris l’ovni ! Pour un coup d’essai, quel coup de maître… Dans « Les Caves » tout y est ! Une situation à rebondissements qui tient ses promesses, des personnages en perpétuelle évolution, un univers fantasque et poétique truffé de facéties les plus extraverties. Bref du Taloche pur jus, doublé d’un parfait cousu main pour chacun d’entre eux. Il ne me restait plus qu’à m’y engouffrer avec gourmandise, en n’ayant de cesse que de pousser chaque note un peu plus loin, de laisser la dimension théâtrale de la proposition prendre pleinement son espace, en laissant joyeusement poindre mine de rien une nouvelle forme de spectacle, au carrefour de plusieurs disciplines, à la recherche commune d’un divertissement le plus inspiré et débridé qui soit !

Alain SACHS

LE PITCH

Quand un gars plutôt sympa, honnête mais endetté et ruiné par la perte de son commerce (en même temps il est loueur de cassettes VHS…) décide de kidnapper l’une des plus grosses fortunes d’Europe afin de demander une rançon pour apurer ses dettes, cela peut donner naissance à un kidnapping qui tourne mal… Quand un enlèvement est mal préparé par un individu dont c’est la première expérience dans le domaine, même avec la meilleure volonté du monde, il y a des risques. Le premier risque étant peut-être de se tromper de cible ; quand on confond dans le noir un milliardaire avec un maître d’hôtel, c’est un réel souci. Quand en plus on se retrouve enfermé dans la cave d’un endroit super isolé en ayant laissé les clefs de la porte à l’extérieur, c’est un second souci… Ces deux personnages se retrouvent obligés de cohabiter dans un endroit clos et hostile. Ils se croisent, se rejettent, se rapprochent, s’apprivoisent. Vont-ils dialoguer ? Vont-ils s’apprécier ? Vont-ils se plaire ? Vont-ils s’entretuer ? Ou est-ce que cette proximité involontaire fera naître le syndrome de Stockholm : une sympathie, une empathie du kidnappé envers son ravisseur ? Une soif de liberté commune va amener ces personnages à se dépasser, à se surpasser pour oser cette fuite vers l’abstrait. Une comédie délirante aux accents très British.

NOTE DES AUTEURS

Après avoir joué nos sketchs depuis plus de 23 ans à travers toute la francophonie, nous avions envie depuis très longtemps de nous lancer dans une aventure plus théâtrale. De lecture en lecture, de visionnage en visionnage, nous n’arrivions pas à trouver LE projet dans lequel nous serions à notre place, où notre univers serait conservé, où notre folie serait présente selon nos souhaits. Dès lors, nous nous sommes dit « pourquoi ne pas l’écrire nous-mêmes ? ». C’est ainsi, qu’un été, nous nous sommes donc retrouvés avec l’envie de raconter une histoire, une belle histoire… Nous avons voulu innover et laisser vagabonder notre imagination en écrivant pour la première fois une pièce de théâtre, un huis clos absurde et déjanté. Une forme d’écriture nouvelle pour nous mais qui laisserait malgré tout la place à notre univers burlesque et tendre à la fois, où le rire côtoie la folie. « Les Caves » est notre première pièce de Théâtre. L’écriture terminée, nous avons eu la chance de travailler avec la personne qui allait nous apprendre les règles et astuces de cette discipline qui étaient pour nous encore un peu abstraites : Alain Sachs, qui grâce à sa direction d’acteur et à son inventivité extraordinaire, a donné à notre projet la forme telle que vous allez la découvrir ce soir.

 

En première partie du spectacle des Frères Taloche : Quentin Vanaverbecq.